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Le capitaine Ibrahim Traoré, a accusé la Côte d’Ivoire d’entretenir un « pacte de non-agression » avec des groupes armés. Cette déclaration a été faite dans un grand entretien diffusé dimanche 28 septembre 2025 à la télévision nationale, le président burkinabè, Selon lui, l’absence d’attaques terroristes majeures sur le sol ivoirien ne s’explique pas par la force de l’armée, mais par des compromis dangereux. « Le pouvoir flirte avec les terroristes (…) il y a un pacte de non-agression. Et quand il y a un pacte de non-agression, vous devenez une base arrière », a-t-il déclaré, avertissant que la Côte d’Ivoire « sera attaquée » en cas de crise. Le chef de l’État burkinabè a souligné que la stabilité ivoirienne est essentielle pour son pays, en raison de la forte communauté burkinabè installée chez le voisin du sud. « Les élections en Côte d’Ivoire nous intéressent parce que nous avons beaucoup de compatriotes là-bas. Nous ne voulons pas qu’il y ait des crises », a-t-il insisté. Évoquant ses premiers contacts avec Abidjan, Traoré a affirmé que le président Alassane Ouattara l’avait appelé dès sa prise de pouvoir en septembre 2022, mais que les relations se sont tendues après son refus de « suivre une direction » proposée par la présidence ivoirienne. Pour le capitaine Traoré, ces divergences illustrent l’indépendance de la trajectoire politique actuelle du Burkina Faso, qu’il qualifie de « révolutionnaire par essence ». KM

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