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Réunis à Bamako le 28 mars 2025, les chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES) ont adopté une mesure historique : l’instauration d’un prélèvement confédéral de 0,5 % sur les importations en provenance des pays tiers, apprend-t-on dans un publication via Apa. Ce dispositif, conforme aux normes du GATT, vise à doter l’AES d’une capacité de financement autonome, réduisant ainsi sa dépendance aux contributions nationales et à l’aide extérieure. Les fonds collectés serviront à financer les institutions confédérales, soutenir les projets d’intégration régionale et alimenter le capital initial de la future Banque confédérale d’investissement et de développement. Cette taxe exclut les produits originaires de l’AES, les dons humanitaires, les biens diplomatiques, les hydrocarbures non importés de pays tiers et les effets personnels des voyageurs. Son recouvrement sera assuré par les administrations douanières nationales, avec une gestion centralisée et auditée annuellement par un cabinet indépendant. Avec cette décision, le Mali, le Burkina Faso et le Niger affirment leur volonté de construire un bloc économique intégré et souverain. La mise en application du prélèvement confédéral interviendra dès l’entrée en vigueur de la décision, signée par le président en exercice de l’AES, le général Assimi Goïta. KM

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