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Le président du Parti démocratique de Côte – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), Tidjane Thiam, a été désigné coordonnateur de la Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI). Celle-ci vient d’être créée et sa charte a été signée le 10 mars dernier. Par Gérard Guelbeogo L’opposition ivoirienne est en train de s’organiser pour l’élection présidentielle d’octobre 2025. A moins de 7 mois de l’échéance, elle a porté sur les fonds baptismaux un cadre unitaire dénommé Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI). Vingt-cinq partis et formations politiques de l’opposition ont signé la charte de cette Coalition le 10 mars à Abidjan. Parmi les signataires, il y a le Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA) de Tidjane Thiam, le Mouvement des générations capables (MGC) de l’ex-Première Dame Simone Ehivet Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI) de Pascal Affi N’Guessan ou encore le Conseil pour la justice, l’égalité et la paix (COJEP) de Charles Blé Goudé. On note l’absence remarquable du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de l’ancien président Laurent Gbagbo qui n’était pas à la cérémonie de signature. Tidjane Thiam, président du PDCI/RDA a été désigné coordonnateur de la CAP-CI. Dans sa première déclaration, il a fait savoir que « nous sommes déterminés à tout mettre en œuvre pour que la paix règne en Côte d’Ivoire, pour que nous ayons des élections inclusives, auxquelles tous ceux qui souhaitent être candidats puissent être candidats et qu’on laisse enfin les Ivoiriens décider librement de qui doit les diriger ». Avec la création de la Coalition, le rêve d’une candidature unique de l’opposition au premier tour de la présidentielle est permis. Mais, pour Charles Blé Goudé, il ne faut pas aller vite en besogne. « On n’en est pas encore là », a-t-il déclaré à la signature de la charte. La Coalition appelle notamment les autorités à organiser avant la présidentielle du 25 octobre un dialogue politique en vue de réformer la Commission électorale indépendante, qu’ils jugent trop dépendante du pouvoir, et réviser les listes électorales. Pour la présidentielle d’octobre prochain, Laurent Gbagbo et son ex-femme Simone Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan, Tidjane Thiam ou encore Jean-Louis Billon se sont déjà déclarés candidats. Parmi ceux qui ne se sont pas encore prononcé, il y a le président sortant, Alassane Ouattara.

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